Mondes | MIAM

L’Arlésienne, dans la nouvelle éponyme d’Alphonse Daudet, est un personnage décrit mais,n’apparaissant pas. Nouvelle manifestation qui animera l’été dans la cité antique, Les,Arlésiennes – les rencontres photographiques de celles que l’on ne voit pas – entendent,dévoiler une part d’inconnu alors qu’elles exploreront le rapport que l’Homme entretient,avec la Nature. L’exposition met ainsi en scène ce monde que l’on habite mais qui parfois,aussi nous habite. Un monde que l’homme a surexploité jusqu’à la possible extinction,d’espèces mais aussi de populations. Un monde qui pourtant recèle encore des merveilles,insoupçonnées, pour peu que l’on sache les préserver mais aussi en apprécier la beauté, ce,en quoi la photographie trouve tout son sens.,Lancé le 20 mai, un appel à participation a recueilli en une dizaine de jours près de 40,propositions, dont celles de nombreux Arlésiens témoignant de l’envie d’être acteur et non,simple spectateur d’un événement estival consacré à la photographie. L’appel s’adressait,d’une part aux photographes émergents dont le travail « s’inscrit dans l’air du temps » et,d’autre part aux photographes possiblement bien établis dont le travail est à caractère social,,ou sait faire ressortir l’extraordinaire dans l’ordinaire, ou même dévoile ce qui n’a encore,jamais été vu. Un conseil artistique présidé par l’éminent historien de la photographie Robert,Pujade, qui fut pendant plus de 30 ans expert auprès des Rencontres photo, aura permis,d’identifier quelques « pépites » photographiques qui seront dévoilées à partir du 4 juillet.,D’autres événements émailleront la manifestation, comme cette « conversation amusée »,avec l’océanographe Jérôme Courboulès qui traitera de l’importance de la photographie dans,la documentation scientifique et la lutte contre le changement climatique.,Les Arlésiennes seront également l’occasion de découvrir un nouveau lieu à vocation,culturelle, baptisé MiaM et situé sur les quais du Rhône. Un lieu hybride à la fois atelier,d’artiste, galerie et salle de créativité où se tiendront donc des expositions photo, mais aussi,des ateliers tous public, des conférences « familiales et amusées », tandis qu’à l’occasion un,artiste « gardien » de l’exposition y travaillera.,Le projet est porté par Mia Casa, une association arlésienne ayant pour mission de,promouvoir la créativité mais aussi d’ouvrir un volet social – en soulignant la situation,souvent précaire des familles monoparentales ; l’idée aura été de s’appuyer sur la notoriété,et les facilités de la maison d’hôtes arlésienne également connue sous le nom de Mia Casa ;,une structure qui, dans son ensemble, s’inscrit dans la mouvance de l’Economie Sociale et,Solidaire. « C’est une manifestation spontanée, une envie d’aller vers l’avant, en contrepied,à l’immobilisme forcé et le vide laissé par l’annulation des célèbres Rencontres photo, »,explique Delphine Dewulf, présidente de l’association Mia Casa et à l’origine de ce projet. «,C’est, les délais à l’organisation de cette manifestation étant très courts, courir le risque de,l’imperfection, mais néanmoins prendre l’initiative, pour les artistes dont les photos pourront,être proposées à la vente, mais aussi pour le public et pour Arles » ajoute-t-elle.,La programmation s’enrichissant de jour en jour, les intéressés sont invités à consulter le site,de la maison d’hôtes et association Mia Casa pour être tenus au courant des événements.