Les images de Daniela Paoliello intègrent la relation du corps à la nature, à travers les notions de perte de soi, de fusion, de dilution et de révélation, Elle confie à la clarté nocturne et au temps long d’exposition les artifices de l’invisible et du merveilleux. Elle se met en jeu et en risque dans une auto-performance bouleversante, exclusivement destinée à la caméra. Ce temps de prise de vue très lent, comme une énigme à traverser, permettant une hybridation entre corps et paysage, chair, traces et territoires instantanément reconnus.