Journal

  • Le vertige d’Adeline Care

    Dans cet article, Annabelle Martella décrit avec poésie et profondeur le travail photographique d'Adeline Care sur le mont Etna. Les photos saisissent les paysages mentaux intenses qui surgissent lorsqu'on est dans un état de déréalisation, créant une série fascinante où les corps humains ne sont que des lignes en pointillé. L'article souligne l'importance de protéger notre environnement et reflète notre propre fragilité face à l'immensité de la nature.
  • Nuit de la Photo | La collection Web3

    Pour la première Nuit de la photographie au Salon de la Photo, Photographie.com a invité le monde de la photographie classique et celui du Web3 a se rencontrer. Autour de Dimitri Daniloff et Rachel Hardouin, les perspectives nouvelles de la collection en version 3.0 ont été développées avec les collectionneurs Arthemort et Jean-Michel Pailhon, l'activiste de la révolution NFT John Karp et l'historien Markus A. Castor.
  • Escavar o escuro », ou les ciels inversés de Daniela Paoliello | Sophie Artaud

    Les images de Daniela Paoliello intègrent la relation du corps à la nature, à travers les notions de perte de soi, de fusion, de dilution et de révélation, Elle confie à la clarté nocturne et au temps long d’exposition les artifices de l’invisible et du merveilleux. Elle se met en jeu et en risque dans une auto-performance bouleversante, exclusivement destinée à la caméra. Ce temps de prise de vue très lent, comme une énigme à traverser, permettant une hybridation entre corps et paysage, chair, traces et territoires instantanément reconnus.
  • Lacérations anonymes | AnnLu Fossier

    Les affiches déchirées, recouvertes, re-déchirées nous sont familières où qu’on vive et pourtant on n’y prête qu’une attention très relative en les considérant surtout comme visuellement polluantes.
    Pour AnnLu Fossier, ces panneaux de papiers collés, empilés, entassés peuvent être de véritables œuvres picturales. Elles ne sont pas si loin des collages, si difficiles à réaliser, pas si loin non plus de peintures abstraites.
  • Arles, mon Graal

    Parcourir la ville à pied, écouter ses murmures – et oui ! les murs d’Arles parlent, s’affichent, s’épaississent d’informations vernaculaires qui, au petit matin, disparaissent - , laisser son regard glisser et fixer la palette de ses couleurs chamarrées, offrir à son esprit un espace, celui de la rêverie. La première image vue par Rachel Hardouin en rejoignant Arles en TER, c'est un tag de couleur rouge-sang : « Just Believe In Art ». Cette nouvelle édition ne présente pas une « tête d’affiche ». C'est tant mieux pour la galeriste 
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  • Un rapport confidentiel

    Le rapport Franceschini sur le financement de la production et de la diffusion d’œuvres photographiques, commandé en 2021 par le ministère de la culture a été rendu public à la demande des intervenants sollicités. Le ministère finit par céder et publie le rapport Franceschini au printemps 2022. Mais le rapport qui n'était pas destiné à être publié, déçoit.
  • L'icône de la propagande

    En consultant les archives de la librairie du congrès américain, Jean-Christian Bourcart est sidéré de découvrir dans la collection de la FSA des images trouées par un violent coup de poinçon. Au-delà du choc esthétique initial, le photographe lors d'une intense recherche, les transmutes en une unique création digitale.